Patrimoine architectural

LES PONTS-DE-MARTEL

COMMUNE: Les Ponts-de-Martel

Rue du Major-Benoît 3

Hôtel du Cerf

Coordonnées géographiques :

2546376 / 1205612

N° bien-fonds : 58_2546

MIS SOUS PROTECTION LE -

MIS A L'INVENTAIRE LE -

RECENSEMENT ARCHITECTURAL - RACN
CATEGORIE 2


NOTE 4

N° fiche informatique

58-155


Référence(s)

ZAL 26


Fiche(s) informatique(s) complémentaire(s)

58-361 annexe E (grande salle)

© Esplanade Aménagement (EA) 11.10.2022

La note RACN concerne tout l'objet, pas uniquement la partie représentée sur cette image

TYPE DE BATIMENT ET MOTS-CLES : maison villageoise, hôtel, restaurant, 20e siècle, Heimatstil


L?hôtel du Cerf apparaît dans les sources en 1813, date à laquelle un droit de « schild » (enseigne) est octroyé au capitaine Benoît Benoît. Son établissement succède alors à un « cabaret » et entretient des liens étroits avec une association locale de tir. Vendu en 1814, il est ensuite exploité par Frédéric-Louis Robert-Charrue et ses descendants jusqu'en 1869. Le bâtiment s'apparente alors à une maison paysanne comprenant habitation, grange et écurie avec un espace servant de « cabaret ». Le terme «auberge» apparaît en 1831 et les propriétaires font agrandir les dépendances en 1854.
En 1869, Louis-Frédéric Ducommun rachète la propriété qui est clairement désignée comme une maison d'habitation à usage d'hôtel, ayant droit de Schilt à l'enseigne du Cerf. Elle renferme alors un logement, des chambres, des caves, une grange, des écuries, une remise, un fenil et des aisances. Malgré les modernisations réalisées au cours des années 1880-1890, le bâtiment s'inscrit toujours dans la tradition constructive et architecturale villageoise des hautes vallées du Jura, seule l'inscription « hôtel du Cerf » annonçant sa fonction. En 1909, Paul François Arnoux et sa femme Anna rachètent l'établissement et entreprennent d'importantes transformations qui vont disparaître dans le violent incendie qui ravage le corps principal de l'hôtel le 23 février 1913.
En mai 1913, le couple Arnoux vend ce qu'il reste de la propriété à Paul Gretillat, un entrepreneur local, qui reconstruit rapidement la partie orientale sur les plans de l'architecte Jean-Ulysse Debély de Cernier. Le rez-de-chaussée abrite désormais une grande remise et une écurie à chevaux au sud, une cuisine et une cave au nord ; à l'étage se trouvent une grande et une petite salles, un office et trois chambres. En raison de difficultés financières et de la guerre, le corps principal va rester en ruine durant près de deux ans, mais il finit par être reconstruit et l'Hôtel du Cerf obtient son autorisation d'exploitation le 14 novembre 1916. l'enveloppe architecturale Heimatstil confère une apparence contemporaine à l'établissement qui est par ailleurs doté de tout le confort du moment : chauffage central, lumière électrique, sonneries et installations de bain.
L?hôtel est ensuite exploité par divers tenanciers et propriétaires au cours du 20e siècle, avant de connaître de grosses transformations en 1982-83 et quelques difficultés financières. En 1990, l'hôtel abrite ainsi 11 chambres, 5 dortoirs, un restaurant, un café, deux salles à manger, une salle de banquet et un logement.
En 2014, un nouveau chapitre s'ouvre avec la création de la Société coopérative de l'Hôtel du Cerf, le rachat du bâtiment et les projets de création d'une « Maison de la tourbière ». [cp - 28-01-2022]
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AVERTISSEMENT

Les fiches descriptives sont disponibles pour les objets mis sous protection et mis à l'inventaire, ainsi que pour ceux figurant en notes 0 à 4 du recensement architectural du canton de Neuchâtel (RACN).
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