Patrimoine architectural

GORGIER

COMMUNE: La Grande Béroche

Le Château

Château de Gorgier

Coordonnées géographiques :

2550268 / 1195452

N° bien-fonds : 21_6333

MIS SOUS PROTECTION LE 06.12.1968

MIS A L'INVENTAIRE LE -

RECENSEMENT ARCHITECTURAL - RACN
CATEGORIE 1
DATE EVALUATION 16.03.1992


NOTE 0

N° fiche informatique

21-163


Référence(s)

21.5.1.01. / ZAL 126


Fiche(s) informatique(s) complémentaire(s)

maison du régisseur 21-45, château 21-163, écuries 21-432, pigeonnier 21-433, orangerie 21-434, serre 21-435, tour isolée 21-468, ferme 21-152, 21-472 pavillon de bain; 21-476 réservoir, 21-494 usine électrique, 21-542 fontaine monumentale, 21-543 jardin en terrasses

© SPMS 01.10.1980

La note RACN concerne tout l'objet, pas uniquement la partie représentée sur cette image

TYPE DE BATIMENT ET MOTS-CLES : château résidentiel/palais/manoir, château-fort, néo-gothique


Château de Gorgier. Pittoresque résidence néogothique, située sur un promontoire rocheux entouré par deux ruisseaux et dominant le lac. Le bâtiment hérissé de tourelles est largement ouvert vers le sud-est grâce à ses grandes baies et sa vaste terrasse. Au nord-ouest, l'aspect plus austère du bâtiment évoque ses origines médiévales  - le château est mentionné dans  les textes à partir de 1299 - et en particulier la tour seigneuriale, qui dès la fin du 12e siècle accueillait les seigneurs de Gorgier ? eux-mêmes mentionnés à partir de 1226. Au XIVe siècle, diverses constructions (locaux d'habitation et de services) sont mentionnées aux alentours de la tour du château; l'ensemble est organisé autour d'une place centrale (probablement la terrasse actuelle). Le château, devenu entre-temps (1433) la propriété des seigneurs de Neuchâtel-Vaumarcus, change de visage à partir du milieu du XVIe siècle. Datent de cette époque: pont-levis et fossés, jardins et dépendances (dont un pigeonnier monumental (1640) unique en son genre dans le canton), tourelle d'escalier sud avec porte Renaissance datée 1576, ainsi que les principaux volumes actuels, qui transforment l'ancienne forteresse en une confortable gentilhommière. Au XIXe siècle, la propriété perd son caractère féodal pour devenir la résidence de riches négociants et industriels. Profondes transformations qui habillent le château d'une architecture éclectique: portail néo-gothique de la cour (vers 1826); arasement de l'ancien bâtiment de la dîme et agrandissement de la terrasse sud (1835); aile néo-Renaissance sud-ouest (1840); tour flanquant le pont-levis (1843); véranda mauresque (1859-60); chapelle néo-gothique, avec vitraux signés Lobin de Tours (1860); reprise tour est de l'entrée et serre (1880). Restauration générale, 1897-1905, par Léo Châtelain, notamment la transformation des communs et de la cour extérieure, ainsi que la surélévation de la tour sud-est. Transformation intérieure, 1840, par James-Victor Colin et 1879-80, par William Mayor architecte et Auguste Bachelin, peintre. Ensemble remarquablement conservé. Electrification précoce grâce à une usine électrique privée, 1899. Restauration générale, en cours depuis 2001, par l'architecte Daniel Porret. [guide SHAS 2011 / 2017 cdr]



AVERTISSEMENT

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