N° fiche informatique

1-3596

Référence(s)

01.5.1.122. / ZAL 4.0.43 - 119

Fiche(s) informatique(s) complémentaire(s)

TYPE DE BATIMENT ET MOTS-CLES : église catholique, 19e siècle, 20e siècle

Eglise catholique Notre-Dame, 1897 à 1906 par Guillaume Ritter. Réfection des façades, 1920; épuration de l'ornementation extérieure, 1955; restauration complète, 1986-2000 par l'architecte Charles Feigel.
Edifice appelé «église rouge» à cause de sa construction en pierre artificielle moulée et teintée dans la masse. Réalisés sur place, les plots et les éléments décoratifs sont mis en oeuvre à l'ancienne; les planchers et les piliers sont en béton armé. La modernité des matériaux contraste avec la forme d'inspiration médiévale, une synthèse d'une rare maturité de divers courants gothiques. Ritter utilise des éléments attendus comme un plan basilical à trois nefs, un transept saillant, un choeur polygonal avec déambulatoire, une sacristie, un clocher-porche avec portail et rose, des décors recourant aux arcs brisés etc., mais il n'hésite pas à repenser le style néogothique (absence d'arcs-boutants, niveau identique des voûtes des trois nefs, etc.) en fonction des réalités contemporaines.
Décor et mobilier néogothique exceptionnels; vitraux par les maisons Champigneule (Bar-le-Duc) et Enneveux & Bonnet (Genève) 1905; chemin de croix par Moirod (Cousances) 1908; polychromie intérieure 1922; orgue symphonique 1929; cloche, 1933-34; choeur par Fernand Dumas, 1937; calvaire en orfèvrerie par Marcel Feuillat, chapelle des fonts baptismaux par Yoki et les frères Angeloz, 1959 ; espace d'accueil, crypte et mobilier liturgique, 1998-2000. [cp / liste PBC / 02-07]
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Eglise catholique Notre-Dame, 1897?1906, architecture néo-gothique, réalisation en pierre artificielle teintée dans la masse et peinte en rouge, haut clocher frontal visible de loin. (ISOS 2009)